124 : Lundi 7 mars  2022  

Ballade de 8 km. A partir de l'arrêt Tiboulen du 19, on monte jusqu'à Emmaüs  et au bout  on contourne la grille pour suivre la route du feu (goudronnée). En haut, on a fait 2 km. On laisse à gauche  la route goudronnée qui mène à la citerne pour suivre sur 300 m. en face le large  chemin de terre mal plat   Vingt mètres avant la redescente  (annoncée par un revêtement cimenté), à gauche,  on voit un sentier caillouteux et incertain. On le prend ? Il faudra grimer, contourner d'énormes rochers et mettre les mains (comme vous dites, vous humains). Par moment on ne distingue plus très bien le sentier du rocher, mais c'est toujours plein nord. Et qu'est-ce que ça grimpe !!! On arrive en haut sur un méplat en demi-cercle, haut perché, qui offre un des plus grandioses paysages de Marseille. La mer, les iles, la chaîne de l'Estaque. On s'arrête, on dessine ou on chasse les lézards selon son espèce. Ou on  se lèche les coussinets pour déloger les spigaous en toussant des bouts de lézards qui restent entre les dents.  Après on redescend nord-ouest, on passe au dessus de la citerne, et on chemine sur la ligne de crête. A droite en bas, rochers, pins et les tours du Roy d'Espagne. A gauche, en bas, rochers, pins et un ensemble immobilier. La vue des 2 côtés est splendide. Si on a confiance, on finit par trouver le sentier et descendre (attention, c'est un peut rock n'roll).  Finalement, au bout, nous on a pris en bas à gauche, on a traversé une cité, et on s'est retrouvés au niveau d'Emmaüs. 

La fin fut encore plus belle : autour du Lycée de Marseilleveyre, à midi, il y a plein de collégiens assis par terre qui mangent des pizzas, des frites ou des barquettes de poulets au curry. Il suffit de s'approcher avec l'air malheureux, façon cocker avec l'oeil humide  : si ils sont plusieurs, il y en a toujours un qui vous donne quelque chose ( seuls, ils sont farouchement attachés à leur pitance).... Je ne saurais trop conseiller aux jeunes humains de fréquenter ces beaux lieux de la culture que sont les lycées, et aux camions de pizzas de se garer tout à côté des lycées. 


                                
Le hors-d'oeuvre résiste mais pas le plat de résistance.

Donc, à l'aller : chasse aux lézards. Au retour : chasse aux pizzas.... Ne le répétez pas trop à mon maître : je suis au régime. 

A Ouaouh !!!


Commentaires

  1. Cad, n'hésite pas à pousser un peu plus loin que le lycée, il y a l'école de la Narine Fumante. Il faut espérer que les futurs Popeye soient plus généreux.

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