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Affichage des articles du juillet, 2021
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  93 : Lundi 26 juillet 2021      Dans le cadre du programme des festivités d'été, mon maître (Chim) a complètement bouleversé mes horaires de promenade.      A cause de - soi-disant -  la forte chaleur, c'en est fini des longues balades matinales dans les collines ou au bord de la mer.  Il a remplacé tout ça par une courte visite de son propre jardin (50 m. sur 8m !). Je suis en train de vivre, en live, "  Porte ouverte sur un jardin fermé " .                     Il m'explique, avec un peu de suffisance, les différentes espèces de fleurs et d'arbres.                     J'y crois pas ! On se croirait dans une école pour chiots. Bientôt, si ça continue, il va m'imposer une rédac : "  Après la visite du jardin, exprimez, en vous appuyant sur l'expérience, le sentiment que vous inspire la différence entre un géranium nain et un palmier à tige ligneuse " . Ensuite, promenade terminée, il finit la matinée affalé sur les coussins du jardin et
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92 : Lundi 19 juillet 2021 Une route du 9 ème arrondissement  qu'à Marseille on prend souvent pour aller aux calanques, c'est   l'avenue Colgate qui relie les chemins de Sormiou et de Morgiou. Au milieu de celle-ci, dans un virage en Z,  une allée conduit à la Résidence Retraite Mazargues  (av. Colgate, n° 37).   Ca me concerne peu, sauf si les personnes âgées ont droit de prendre leur chien avec elles.      Mais en face on peut stationner facilement, et une barrière métallique signale l'entrée d'un parc.  Cet immense parc démarre par une entrée discrète. Il est très arboré et permet de rejoindre (mais là, il faut avoir une bonne carte des sentiers) l'une ou l'autre des deux calanques, soit en prenant vers la gauche  au dessus de la prison des Baumettes (et on atteint Morgiou), soit en prenant vers la droite au dessus de la Cayolle (et on atteint Sormiou). Boisé et frais au départ, il s'ouvre sur des chemins splendides, sauvages et rocheux au fur et à m
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91 : Lundi 12 juillet 2021 Avec mon maître, je viens de traverser le Garlaban. C'était tellement impressionnant que je dirais plutôt que c'est le Garlaban qui m'a traversé.  Le chemin ? D'Allauch à Roquevaire il faut avoir une carte, sinon on se perd.  Mais ce qui m'a plu, à moi chien sensible aux sonorités des mots, ce sont les noms des endroits que l'on traverse, et que mon maître m'énonce au fur et à mesure. En voici, dans le désordre : la Petite Tête rouge , le Col de Cante-perdrix,  la Pounche des Escaouprés, la Plaine du Maigre, le Pic du Taoumé, la Baume Sourne, le Col du Tubé, et puis l'inévitable Mont du Garlaban.  Mon maître est resté  comme pétrifié devant cet énorme bloc de roche pétrifiée qu'est le Mont du Garlaban. Puis, debout, son Bic à la main, il a longtemps tenté de le dessiner.  Mais il ne sait pas mettre sur le dessin l'odeur du vent qui parle de calcaire surchauffé, de lapins furtifs, de  sangliers lointains, de romarin et d
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90 : Lundi 5 juillet 2021 Ca y est, mon maître est revenu : j'ai repris le collier. Pour nous, chiens, reprendre le collier   signifie vraiment reprendre le travail. Le travail consiste à me balader le jour et garder la maison la nuit.  J'explique : la balade est une exigence incontournable pour que je garde la forme pour servir de gardien nocturne, et la garde nocturne est une exigence incontournable pour que mon maître ait un sommeil paisible afin qu'il garde la forme pour me balader le lendemain.  Vous avez suivi ? Tenez, pas plus tard que tôt hier matin il m'a entrainé sur un chemin abrupt au dessus des calanques (pensez, il s'est entrainé  sur les 300 km qu'il vient de faire, pendant que moi je restais désoeuvré, couché sur le flanc dans ma niche)  Voici des renseignements sur la balade d'hier matin. P renez le Chemin de Morgiou, dépassez les Baumettes, et en face du n° 352 (Garage des Baumettes), vous verez à votre gauche une statue en bronze, repré