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Affichage des articles du mars, 2022
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127 : Lundi 28 mars   2022   Mardi : c 'est le printemps. Ca ne vous donne pas envie de sauter partout, vous, le printemps ? Moi si. Il faut dire que chaque début de saison me fait le même effet, plus les dimanches, les fêtes carillonnées, les anniversaires, les réunions familiales et même chaque lever de soleil.  Samedi : un magnifique évènement est venu ponctuer ma semaine. J'ai pris une m aî tresse. Oui, une maîtresse ! Je vous vois déjà me regarder de travers car pour un humain c'est une chose scandaleuse (bien que la plupart des mâles humains font ainsi, parait-il). Non, pour moi, ça c'est passé en douceur : Chim, mon maître et Claire, ma maîtresse traditionnelle, sont partis en Italie. Pour le week-end ils m'ont présentés une maîtresse de remplacement. Elle s'appelle Aurélie, elle est douce comme un épagneul, aussi attentionnée qu'un st Bernard et aussi active qu'un lévrier : et en deux jours elle m'a fait visiter les alentours d'Aubagne,
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   126 : Lundi 21 mars   2022   A l'arrêt du 19, dit Montredon-Pastré , d escends, car c'est l'heure où le parc ouvre ses grilles, Tu peux laisser ton maître en toute liberté : seul, un vieil employé, en arrosant, roupille. Près des kiosques à glaces dont l'auvent est  fermé mon nez distingue encore la fraise et la vanille. Nous nous sommes arrêtés sous un chêne superbe (un chêne qui n'était peut-être qu'un genet), Chim avait disposé soigneusement sur l'herbe (qui n'était qu'un restant de gazon piétiné) des croquettes au saumon et un peu de pâté, qui allaient nous servir de  petit-déjeuner. Lorsque survint un chien, gros comme un dinosaure s emblant directement issu du crétacé, l'oeil petit et vicieux ainsi qu'un oeuf de lump. Rejeton incertain  d'un lointain Minotaure, son  poil était hirsute et d'un brun violacé. U n lourd poitrail  sans cou. On aurait juré Trump. Il vit le casse-croûte, aussitôt l'exigea. La  bataille fut rude,
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  125 : Lundi 14 mars   2022   Ce dimanche, je suis allé au SIAC, Salon International de l'Art Canin (ou Contemporain ?) qui se tient à Marseille au mois de mars. Ce qui est sympa, c'est qu'on y admet même les humains, et donc je n'ai pas été obligé de laisser mon bon maître au parking, seul dans la voiture fermée. Comme on est en Mars, un Martien, de mauvaise humeur d'ailleurs, contrôlait les entrées. ll avait une physionomie générale d'humain, sauf que son crâne était couvert d'une casquette, ses yeux de lunettes de soleil, sa bouche et son nez d'un masque, ses oreilles d'écouteurs, ses mains de gants. Rien ne dépassait, et j'imagine que s'il s'était collé où je pense un thermomètre, il aurait été rigoureusement étanche.... Et je l'imagine débarquant  de sa planète, cherchant à nouer des relations avec les autochtones, et disant :                                                    .....     " Conduisez-moi à votre chef ! "
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   124 : Lundi 7 mars   2022   Ballade de 8 km.  A partir de l'arrêt Tiboulen du 19, on monte jusqu'à Emmaüs  et au bout  on contourne la grille pour suivre la route du feu (goudronnée). En haut, on a fait 2 km. On laisse à gauche  la route goudronnée qui mène à la citerne pour suivre sur 300 m. en face le large  chemin de terre mal plat   Vingt mètres avant la redescente  (annoncée par un revêtement cimenté), à gauche,  on voit un sentier caillouteux et incertain. On le prend ? Il faudra grimer, contourner d'énormes rochers et mettre les mains (comme vous dites, vous humains). Par moment on ne distingue plus très bien le sentier du rocher, mais c'est toujours plein nord. Et qu'est-ce que ça grimpe !!! On arrive en haut sur un méplat en demi-cercle, haut perché, qui offre un des plus grandioses paysages de Marseille. La mer, les iles, la chaîne de l'Estaque. On s'arrête, on dessine ou on chasse les lézards selon son espèce. Ou on  se lèche les coussinets pou