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Affichage des articles du septembre, 2020
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  50 : Lundi  28 septembre 2020             Le temps change, il se met à faire froid tout à coup. Les humains dans les rues endossent des pelages amovibles suplémentaires appellés manteaux.             Les chiens aiment la permanence dans leur vie. Je n’aime pas cette saison où tout change. J’ai peur que la chaleur ne revienne plus, que les jours ne s’arrêtent plus de raccourcir, que le soleil disparaisse totalement, que le ciel devienne de plus en plus gris et lourd.   Tenez,  j’ai même  peur que le toit de ma niche, mon ciel perso, me tombe sur la tête.  En ces périodes d'orages,  je suis obligé  de tenir le toit de ma niche avec les pattes arrières pour pas qu'il me dégringole dessus, mais alors je me mouille  la tête. Quelle vie de chien ! Ca donne ça :           Près de la maison, la mer a des vagues énormes qui me font peur. J'ai du vague à l'âme.  Je suis devenu nerveux, angoissé. Je ronge tout le temps des bouts de bois ramenés du jardin et que je réduis en parc
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  49 : Lundi  21 septembre 2020 Je courais tranquillement sur les bords de l’Huveaune (renommée pour son eau que nous envient toutes les stations (pas thermales, celles d’épuration). Chim, qui m’accompagne fidèlement, rattrape une grosse dame essoufflée  qui marche devant nous et lui propose de l'aider à porter ses paquets. « Non merci » répond avec reconnaissance la mémère porteuse. On la dépasse et on continue jusqu’au parc à chiens de l’Ecole de danse. Alors, une autre dame, sorte de haridelle sêche et plate, rattape Chim et l’interpelle furieusement «  Vous pourriez attendre votre épouse qui a du mal à vous suivre, et puis au moins lui porter ses paquets ! Vous n’avez donc pas honte  ? » Chim lui assure qu’il n’a pas honte. La sêche-plate étouffe de rage et rameute les promeneurs. «  Voyez ce grossier qui n’aide pas sa femme à porter ses courses. Ah, je suis heureuse de n’être pas mariée !  ». Chim l’assure qu’il est soulagé pour celui qu’elle a épargné en ne l’épousant pas.  A
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  48 : Lundi  14 septembre 2020           Amour, amitié...           Ca y est : je me suis fait un nouvel ami. L’autre jour j’étais en visite. C’était chez un couple d’humains. Sympas, bien que sans chien.  Bel appart, un  canapé tentant, normalement interdit aux chiens. J’ai sauté dessus pour voir. Claire s’est vertueusement récriée. Michel a vaguement protesté. Mais Amar (c’est le nouvel ami) a dit « Tu peux rester ». Je l’aime bien c’type-là !                                                                      J'y suis, et je compte bien y rester              Après, j’ai tendu un  mufle périscopique vers les chips et les biscuits salés d'apéritif, rien que pour m’amuser (puisqu'on appelle ça des amuse-gueule). Claire s’est vertueusement récriée. Michel à vaguement protesté. Mais Amar, lui, m’a fait un assortiment de chips et de petits fours.  Décidément, il est " au poil   ", et pour moi,  c’est un sacré compliment !        C'est simple, il mériterait d’ê
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47 : Lundi  7 septembre 2020 La communication Ca, c’est difficile ! Tenez, moi qui vous parle… Et voilà. L’Erreur ! Je ne parle pas, j’aboie.  Qui me comprends ?  Pourtant je tente sans arrêt de m’exprimer.   Avec les chats c’est simple : j’aboie, et il se met  façon pelote, mais sans ôter les aiguilles de dedans. Le dialogue est : " Tu veux jouer ? " Réponse " Non "                                              Si je glapis aigu, c’est que je me suis fait mal. Si j’aboie frénétiquement, c’est pour appeler mon maître à la rescousse Si je n’aboie pas, c’est que je mijote un mauvais coup. Alors là, il s’inquiète et viens voir.   Pour m’exprimer, je peux aussi remuer la queue. En général, les chiens la remuent vers la droite lorsqu'ils sont heureux et vers la gauche lors d'émotions négatives ... On devrait en exiger autant de nos députés sur l’hémicycle, on  distinguerait mieux leur sincérité. La queue est haute pour dominer, basse pour traduire  la   peur ou