61 : Lundi  14 décembre 2020

Ce matin il faisait un temps splendide et 18 ° sur les escaliers du Roucas blanc (7ème arrond.)

          Oui, c’est là que j’ai décidé d'amener Chim.

    Le Roucas blanc (rocher blanc) est un gros bloc calcaire en bord de corniche, sillonné par des escaliers, traverses, raidillons, impasses, étroitesses, ressauts, paliers, et où l’on se heurte à chaque pas à des murs élevés et à des portes basse (Alfred Saurel, historien de Marseille)

Il faut toujours chercher après un obstacle majeur  une porte basse pour continuer à cheminer, non ?

Une source chaude a prévalu à l'antique occupation des lieux. Elle n'est aujourd’hui seulement  visible que dans le hall de l’ex Hôtel Palm-Beach (visible, mais interdit à mes semblables) 

Le Roucas est dominé par le château Talabot (Talabot, ingénieur, polytechnicien, disciple de Prosper Enfantin, créateur du chemin de fer Paris-Lyon-Marseille,des banques Crédit Lyonnais et Société Générale (à vérifier NDLR),  des Docks, de la gare St.Charles et du château destiné à sa propre célébration).                                                 

On voit aussi en front de mer l'hélice du sculpteur César, 9m de haut, 20 tonnes de bronze.                      

Jean Roucas, connu pour son Bébête show, tire son pseudonyme de ce quartier où il est né 

    Pour la promenade je me suis garé à l’Anse du Prophète (je sais conduire, mais assis je ne touche pas les pédales et debout je n’arrive pas au volant. C'est Chim qui me sert de chauffeur).

Ca a commencé par 80 marches très hautes, suivies de 40 autres hors normes, soit sept étages hors-normes que j’ai gravis trois fois (soit 21 étages hors normes) pendant que Chim, poussif, besognait sa montée  (C'est pas vrai, je monte comme un lapin NDLR) 

Dans les ruelles montueuses, pas de voitures, juste le bruit de la mer en arrière plan. Et rien que des murs, des escaliers et des chats. Ah ! Courir, escalader les escaliers labyrinthiques, prendre un raccourci improbable, apparaitre à Chim, coucou-me-revoilou, disparaître derrière un chat, sauter sur une branche de figuier qui dépasse d'un mur, puis de là dégringoler deux mètres plus bas aux pieds de Chim.

C’est le pied (enfin, si on peut parler de pied pour un chien).                          

Je présume que le paradis est fait d’un système de nuages et d’escaliers, type Escher


       J’aimerais apparaître ainsi, en gloire, en sauveur du monde des chiens, en haut d’un escalier du Roucas Blanc,
                                               comme aboutissement d'un pèlerinage 

Puis nous sommes redescendus, courant pour moi,  clopinant pour Chim (c'est faux, NDLR)                             En bas on traverse le bd de la corniche, son flot de voitures et ses travaux d'aménagements perpétuels, pour prendre d'autres escaliers vers la plage..... Là personne !  Sable vierge et silence voitures (la plage est fortement en contrebas de la route). Vaguelettes transparentes et ambiance cotonneuse. Tout évoque la candeur du monde à sa naissance, sauf un banc de pigeons auquel j’ai donné bruyamment le signal de l’envol. En vérité, je vous le dis, y'a pas de fiente en paradis.

Et je livre cette réflexion à votre sagesse : y a-t-il un lien entre  pigeons, prophètes et  paradis ? (les pigeons représentant humains dans leur parfaite candeur, les prophètes promettant aux candides ce qu’ils n’ont jamais vu, et en haut, le paradis promis, et perdu depuis qu'Adam et Eve l'on quitté en emportant les clés sans laisser d'adresse).

             A Ouaouh !!!

 


Commentaires

  1. Bonsoir Cad ! je vois que tu as fait une très belle petite balade avec Chim , j’espère que tu en as bien profité , j’aurai bien aimé être avec vous ce sera pour une prochaine fois en attendant je te fais pleins de caresses et pense bien à toi ainsi qu’à Chim .
    À bientôt ton ami Amar .

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