122 : Lundi 21... lévrier 2022
Il est des jours faciles, ensoleillés, qui sentent la paresse, le printemps et la balade sans histoire. Il suffit d'ouvrir la porte, de passer le museau, de poser la patte sur le bout du trottoir et de partir en cani-tourisme dans les rues. C'est dimanche. A chaque maison, sous chaque porte, à chaque bout filtre l'effluve de repas domini-cad. L'appétit vient en marchant et ne me dites pas "défense de humer" sous prétexte qu'on parle de bout-filtre.
On est allés vers la mer, puis on a remonté par le boulevard Piot, pour arriver, à vue de nez, vers l'Ecole de Narine. Ensuite on est allé se perdre dans la montagne. Tout ça sans se presser, sans insulter les chats, sans jouer au stock-kad avec d'autres chiens. Comme sur un nuage, type vacances à la Kadière d'Azur.
En haut, il y avait une mini-forêt de pins tapissée d'aiguilles douces. On s'est étendus, et j'ai rêvé que j'explorais les forêts d'hévéas de Clermont-Ferrand (chez Michelin). Chim dormait aussi.... A un moment, j'ai ouvert un oeil... aussi, pour bien comprendre le dessin ci-dessous, il faut retourner votre ordinateur ou vous mettre la tête en bas ; moi, je reste étendu.
Puis on est redescendus en titubant de rêves, et je suis allé faire une sieste sur mon coussin. J'avais tant rêvé que je n'étais déjà plus de ce monde.... J'en ai encore pour une semaine, si je décide de me relever.
A Ouaouh !!!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerImpossible de résister à l'appel de tant de poésie mon cher Cad !
RépondreSupprimerCouchés dans le foin
Avec Michelin pour témoin
Un hévéa qui pousse au loin
On s'fait des voeux
Et des pneus sur nos grands essieux
On a du latex plein les cheveux
On s'embrasse sur cette mousse
Ah que la vie est douce douce
Couchés dans le foin avec Michelin pour témoin
Cad, tu devrais arrêter de humer les herbes de Provence. Elles te font faire des rêves hallucinogènes et tu vas avoir de la sève qui circule dans tes veines. De plus les effluves de ces herbes sont tellement puissantes, qu'elles atteignent tes suiveurs qui font des odes à la gloire de Bibendum, et ma foi de bon aloi comme dirait M.Capelovicci. La prochaine fois que je foule l'asphalte, j'espère que l'ami caoutchouc ne me fera pas la moue, si je lui parle de cad et ses forêts d'hévéa clermontoises. Merci à serge G.
RépondreSupprimerDieu et Cad sont des fumeurs de havanes....
RépondreSupprimer