119 : Lundi 31 janvier  2022  

Maintenant que Claire  peut se déplacer (lentement, mais les humains ne sont jamais rapides, de toutes façons), on peut  aller se balader plus longtemps, Moi et mon maître. 

On a pris le chemin vers Morgiou, et à gauche le Bd Cordesse (face (1 )à la statue en bronze de Salomée) on monte jusqu'à la grille. Arrêt voiture. Passée la grille, on suit à pied la route qui monte jusqu'aux citernes où on tourne à gauche. Après quelques raidillons (faciles) on débouche en haut sur un splendide panorama. Arrêt contempation. Ensuite on est redescendu vers la gauche par un chemin raboteux, on a rejoint le parking puis le boulevard Cordesse.                                                                                Au passage, on est passé devant les ruches (dont s'occupe Amar). Je me suis approché. Dedans il y avait un bruit bizarre, comme le grondement sourd d'un chien en colère.  Attention, me souffle Chim (d'un peu plus loin), ce sont des abeilles ! Et il lève son doigt d'enseignant à la retraite et ajoute : ce sont des hyménoptères, en général ça pique.

Alors là, le mot ma plu : hyménoptère. Je sais que plus le mot est long  plus la bête est grosse (la preuve : un hippopotame, c'est  bien plus gros qu'un rat). J'ai donc conçu l'énormité du gibier que l'on nomme hyménoptère ( je crois que c'est une espèce de dragon volant avec une queue qui pique) et je suis parti en aboyant pour en débusquer un. Envolés. Ils avaient tous fuit, lâchement, effrayés. Je crois que ça ressemble à ça : 

 

                                                                Même pas peur !

Au retour, comme Chim était mal garé, il a trouvé un carton vert glissé sous son essuie-glace. M..., un papillon. Et il a ajouté piteusement devant mon air interrogatif : ce sont les lépidoptères. Celui-là va me coûter un bras.  Si on revient par là, je chasserai le lépidoptère. je crois que le coin est bon ! Et puis je ne veux pas qu'un méchant lépidoptère bouffe le bras à mon maître.

A Ouaouh !  

(1) : face, si l'on peut dire, car la statue ne montre ici que l'envers- d'ailleurs charmant- de son corps 

Commentaires

  1. Mon cher Cad, parmi tous ces ...optėres, mon préféré reste l'hélico...

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  2. Les lépidoptères vivent dans toutes les régions de France. En langage courant ils sont appelés Papillons Volants, d'où l'abréviation PV. Ils se posent de préférence sur les pare brise et ont la particularité de bénéficier de l'aide de la main de l'homme pour y atterrir.

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    1. c'est plutôt une main inhumaine qui les aide à atterrir

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    2. c'est plutôt une main inhumaine qui les aide à atterrir

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    3. c'est plutôt une main inhumaine qui les aide à atterrir

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    4. c'est plutôt une main inhumaine qui les aide à atterrir

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    5. c'est plutôt une main inhumaine qui les aide à atterrir

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  3. C'est peut-être un coup de la main de dieu ?

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