108 : Lundi 8 novembre 2021

Une balade sympathique que je viens de faire : elle n'est pas longue (3 km), mais elle est sportive et elle mène à un point de vue splendide. 

On prend la route Léon Lachamp vers Cassis. Au rond point de Luminy, on fait demi tour comme si on revenait sur Marseille et on prend la 1ère à droite à angle aigü (des carreaux noirs et blancs au sol signalent cette voie qui s'appelle aussi Léon Lachamp, reste de l'ancienne route sectionnée par la percée de la route vers Cassis, et qui n'a pas changé de nom). Au bout on s'arrête au petit parking (P sur le plan). Puis, on longe sur 50m. la route de Cassis et on monte à gauche, schuss dans les collines. Direction, le pylône qui est tout en haut. 
En haut la vue est à couper le souffle, si le-dit souffle n'était déjà coupé tant la montée est rude.
 
Mais aujourd'hui, c'était jour de brume. Alors, tout en haut, dos au pylône, j'ai regardé le soleil émerger des nappes au dessous de moi qui révélaient un monde nouveau 
                                                        I
mpression au soleil levant

On aurait dit un monde de chamallows. Je n'avais jamais vu ça, parole de scout... (je ne sais pas bien ce que c'est qu'un scout, je crois que c'est un type qui se balade en scooter). Même mes petits abois étonnés paraissaient étouffés par cet océan laiteux. Est-ce  que c'est ça qu'on appelle la voix lactée ? J'ai léché mon pelage : il n'était pas sucré

Devant cette beauté je me murmurais ces vers éternels, directement issus du génie humain :

                " L'hiver, s'il tombe de la neige
                  Le chien blanc a l'air d'être beige."

de Lucie Delarue-Mardrus, poétesse immortelle, tellement immortelle qu'on ne savait même pas qu'elle était née ! (voir wikipedia) 
Après un long moment de méditations haut-perchées, on est redescendus de cet univers floconneux sans faire de bruit, comme si on dérangeait quelque chose d'un ordre universel. 
Ce n'est qu'à la maison que j'ai pu boire une tasse de lait, pour voir si dans mon ventre, le lait procurait cette impression d'habiter un paquet de coton hydrophile. 

A Ouaouh !!!



Commentaires

  1. Merci Cad, ça fait longtemps que je veux monter au pylône mais je ne savais pas par où passer. Il faut dire aussi que je déteste les montées et je préfère, de loin, les descentes (sauf celle de Dante). Il n'y a plus qu'à.

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