un jeune chien cambriola
(qu'elle est faible la gent canine !)
une tablette en chocolat qui lui semblait de bonne mine.
(C'était de la marque Milka !)
Il s'approche. il la sent. Il s'en oint les babines
il se pourlèche, et puis, à pas de loup, s'en va
dormir, rêvant à sa rapine.
(ce jeune chien, c'est Cad, on le devinera,
c'est là son fatal patronyme)
Il se disait " Pas vu pas pris "
Le lendemain qui fut surpris ?
Chim était devant lui, flanqué de sa conjointe,
le traitant de voleur et de mauvais chrétien.
Et Cad eut beau jurer qu'il n'y était pour rien
malgré ses pleurs, ses cris, ses fausses plaintes,
la trace de ses dents restait sur son larcin.
" Je maudis Bertillon, inventeur de l'empreinte ! "
S'écria-t-il. Et il n'eut que du pain
pour souper, dure astreinte.
De plus il fut constipé trois jours pleins
et dût boire des infusions de coloquinte
Il n'y a pas de morale à cette fable, ou bien
celle qui la conclut par la phrase ci-jointe :
" On n'est jamais trahi que par les chiens "
A Ouaouh !!!
Cad, cad, sache que j'attends ta nouvelle du lundi avec fébrilité et impatience. Je me fais l'effet d'un ado attendant anxieux un nouvel épisode des Marseillais à la télévision, ou un salarié espérant avec espoir le salaire de la peur, ou bien un retraité analysant et scrutant le taux agir arco. C'est dire combien j'aime à lire tes nouvelles balades( peut-être à découvrir) J'aime à lire tes jeux de maux laids pour gens bêtes. J'aime à lire tes états d'âme. Peut-être fais-je un peu d'anthropomorphisme, mais c'est si bon.
RépondreSupprimerÀ bon whaou, whaou, salut.
moi aussi, j'aime le salaire du lapeur
SupprimerO rage, O désespoir,
RépondreSupprimerdentition ennemie
N'ai-je donc tant croqué
que pour cette infamie
Et ne suis-je blanchi
dans le cacao sucré
Que pour voir en un jour
flétrir cette bouchée
Ma patte qu'avec respect
tout Marseille admire
Ma patte qui tant de fois
a flatté ses sbires
Tant de fois caressé
le bras de Chim
Trahit donc mon palais
et tient pour rien mon foie
O cruel souvenir de mes pâtées passées
Œuvre de tant de jour en une minute digérée
Il me faudra jeûner à partir de cette heure !
c'est digne de la Kadémie française
SupprimerRacine
C'est en bâillant aux corneilles que j'ai lu avec plaisir cette tirade.
RépondreSupprimerCorneille a écrit cette pièce en l'honneur de son chien Cad, qu'il appelait familièrement Le Cad. Au fil des années et des retranscriptions, Cad est devenu Cid et Le Cad Le Cid.... Seuls quelques rares initiés le savent...
RépondreSupprimerÇa y est, je suis dans le secret des dieux.
SupprimerOups, correction de l'erreur, en "bayant".
RépondreSupprimerBertillon avait-il un chien? Son chien avait-il du nez? Aimait-il les infusions de coloquinte? Tant de questions... (La coloquinte infuse-t-elle?)
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