53 : Lundi  19 octobre 2020

    Dimanche on est allé dans le massif de Marseilleveyre. Il parait que c'est particulièrement bijoyeux, non : giboyeux. C'est comme ça qu'on dit, giboyeux, quand il y a du gibier. 

Le gibier sort le dimanche 


    Au long du sentier escarpé, je sentais que Chim avait pris une direction bien déterminée, sans détours. Moi, pendant de temps j’ai fait quatre fois le chemin, courant à droite, sautant à gauche, explorant devant, protégeant derrière, grimpant sur les roches pour mieux voir d'en haut, dévalant les talus pour confirmer  que ce que j’avais vu d’en haut était réel. Me retournant brusquement pour déjouer une poursuite éventuelle. 


        Arrivé au sommet, Chim s’arrête, s’éponge le front et regarde le paysage. Il est satisfait.

C’est là la naïveté des humains. Moi je ne reste jamais au sommet. C'est la meilleure façon de se faire repérer. Le gibier vous voit, en particulier le sanglier qui est ma friandise préférée.  

        Le sanglier lui ne se montre  jamais au sommet au vu, au su et au sentu de tout le monde. Il se cache en bas. C'est là qu'il faut le traquer. Je sais ça depuis que je suis chiot.


    Au fait, qu’est-ce que c’est qu’un sanglier ? J'en sais rien, je n’en ai jamais vu. Il n’y en a pas dans mon jardin depuis, je pense, que je les ai tous exterminés quand j'étais jeune. Je crois que c’est une sorte de lapin en plus gros. 

                     Chim regarde le paysage et ne voit même pas tous les sangliers à ses pieds

        Je regrette pour mes lecteurs, mais mon hébergeur de blogg ne me permet pas de répondre. Il faudrait qu’il perfectionne son système ! Ou alors, que j'aboie très fort, et que ça porte jusqu'à Clermont Ferrand;


         A ouaouh !!!

Commentaires

  1. Avec leurs grandes oreilles, peut-être les sangliers entendraient-ils quelque écho de ces aboiements...?

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