10 : 18 novembre 2019

Cette semaine, mes maîtres étant partis en Espagne, je l’ai passée dans un chenil. J’a-do-re !!!! C’est pour moi une sorte de colonie de vacances.
Si je suis contre l’idée de colonie (qui permet au maître de traiter d’autres hommes comme des chiens),  je suis par contre pour l’idée de vacances (qui permet au chien d’oublier les hommes et les maîtres)  : j’ai donc trouvé un compromis dans la-colonie-de- vacances. Je l’aime bien mon maître, mais  son jardin de 500 m2  ne peut pas rivaliser avec mon chenil (près de 2 km de long !) 
J’y ai été en parfaite liberté. Les clotures étaient loin. Plus de laisse. Des agapes copieuses. Si on veut, on on peut dormir au choix dans la maison ou dans un hangar pleins de jeux, et de copains.
Ils étaient là une quinzaine. Tout joyeux de m’accueillir. 
L’an dernier, quand j’y suis allé pour la 1ère fois, j’avais été un peu bizuté, comme un timide apprenti. Mais il ne faut pas longtemps pour être reconnu quand on est chien. L’odorat aide bien. Et puis, j’ai naturellement un tablier blanc sur le plastron, des gants blancs et un costume noir. Ca fait smart, quoique un peu garçon de café peut-être. Mais il faut bien savoir donner à boire à ceux qui ont soif, non ?
 Cette année  j’ai été fêté dès mon arrivée. Les plus jeunes me regardaient avec admiration. J’ai raconté mes aventures de l’années, car maintenant, j’ai droit à la parole. Quelques anciens me jalousaient bien un peu. Il y a toujours des grincheux chez  les vieux qui aimeraient bien rester les maîtres du chenil. C’est canin.
Le fait d’être libres et d’être ensemble, ça m’a appris beaucoup. Et l’agressivité des uns contre les autres décroit, puisqu’on est obligé de 
partager et de se respecter. 
J’ai aimé cette semaine. Je vous envoie une photo de groupe avec mes copains de la colo.
                                       
                                Le chien noir au milieu, c’est moi !

Commentaires

  1. C'est comme au club Médortérranée...
    Grands espaces, compagnons de jeu et farniente...
    Quand à la vie en société, elle est bien toujours la même, où que l'on se trouve.
    A bientôt

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  2. Ce matin, Titou et Melba ont écouté d'une oreille amusée les périples de leur cher frère canin et n'ayant pas encore le droit à la parole, ils me chargent de te dire, cher Cad, que bien qu'ils se vautrent toujours avec grand plaisir sur le canapé du salon - à tel point qu'ils semblent parfois s'y être enracinés, la soif d'inconnu les appelle et leur suggère qu'il est temps pour eux de faire un pas de côté (pour mieux revenir dans l'axe du canapé bien sûr) afin peut-être de se délecter un jour de cette vacuitas vacuitatum de l'existence que semblent être ces colonies de vac-ances... Bises bien baveuses...

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